
[🇫🇷 ARTICLE EN FRANÇAIS – ARTICLE IN FRENCH]
On se retrouve après un break d’été pour le rendez-vous mensuel d’Histoires Expatriées, sur le thème du rythme. Aujourd’hui, je souhaite parler du rythme de vie, souvent associé à la qualité de vie.

On s’expatrie pour certaines raisons, les miennes étaient surtout professionnelles, alors que j’avais l’impression de ne pas pouvoir évoluer ou j’étais ; pour autant, je n’avais jamais remis en question la qualité de vie que je menais en France ! Pourtant, en arrivant ici, j’ai apprécié ce rythme de vie paisible, j’y retrouvais une certaine familiarité avec la ville que j’habitais en France. Petite ville tranquille, où il est (plus ou moins) aisé de se déplacer, où il n’est pas impossible de traverser la ville en moins de 30 min. Me balader sur mon scooter à cette époque me procurait une telle sensation de liberté, de quiétude.
Mais au-delà, j’ai réalisé que j’étais en train d’expérimenter une vie plus douce, et aujourd’hui plus que jamais, je m’estime chanceuse d’habiter à Vientiane, et de pouvoir l’appeler « chez moi ».
Tout d’abord, la météo clémente toute l’année est un vrai luxe. Malgré une saison des pluies particulièrement intense cette année, nous nous levons tous les matins avec le soleil. Vous conviendrez que cela peut rarement nous mettre de mauvais poil !



A l’heure de sortie du bureau (16.00 pour les Administrations et banques, 17.00 généralement pour le secteur privé), il est bien assez tôt pour profiter des derniers rayons du soleil. Les locaux aiment aller au marché, de légumes frais ou de plats préparés, pour le dîner ; certains s’octroient une balade au bord du Mékong, où les stands de snacks remplissent et animent les rues.
Malgré une nuit tombante aux alentours de 18.00 – 18.30 toute l’année, il n’est pas rare, après le travail, de s’accorder du temps pour une séance de sport, un passage à la banque (pour certaines), un verre en terrasse ou même un massage ou une manucure.
Ces activités post- bureau nous permettent d’aller dîner à des heures bien plus que raisonnables, je suis parfois à la maison vers 20.00 et ai donc encore un peu de temps pour quelques tâches domestiques.


J’ai apprécié cette possibilité de « pouvoir » faire, et avec les années qui passent, je me rends compte à quel point c’est une chance. Une chance aussi de ne pas courir après le temps. Ce rythme de vie, qui nous offre le temps de se laisser vivre, apporte un équilibre et une réelle qualité de vie.
Quand je rencontre des touristes qui me demandent ce que je fais à Vientiane – qu’ils ne considèrent pas indispensable dans leur circuit si ce n’est pour les démarches administratives –ma réponse est simple et constante : il y fait bon vivre.



Et vous, qu’en est-il de votre rythme de vie dans votre ville d’accueil ?
Retrouvez les liens vers les articles des autres participants de ce rendez-vous #HistoiresExpatriées:
- Lucie, du blog L’Occhio di Lucie, en Italie
- Karine, du blog Hot Fondue pot, a Hong Kong
- Angélique, du blog Foguescales, au Sénégal, qui nous propose 3 articles ! >> Le rythme de vie avec la notion du temps “à l’africaine”, Le rythme endiablé de la musique au Sénégal, Le rythme professionnel
- Morgane, du blog Ma vie en mots, en Espagne
- Eva, du blog Frenchy Nippon, au Japon
- Coralie, du blog Bored with borders, en Espagne
- Agathe, du blog Agathevisor & Cie, au Maroc
Même si les cultures dans pays dans lesquels nous vivons sont totalement différentes, je te rejoins sur le fait qu’il y fait bon vivre et que les gens aiment prendre le temps 🙂 Je ne pense pas que je vivrai un jour en Asie mais j’ai beaucoup aimé te lire et découvrir ce qui te plaisait dans cette vie 🙂
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Oh oui, c’est tellement gage d’une qualite de vie ! Je ne suis pas sure de pouvoir vivre a Bangkok ou Ho Chi Minh par exemple, meme si j’apprecie toujours de courts voyages dans ces grandes villes haha
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